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L'étude des relations nappes/rivières

Une de nos premières actions sera d’étudier les relations nappes/rivières ainsi que les processus de transferts de polluants vers les eaux de surface et souterraines.

 

La relation nappe/rivière correspond aux échanges d'eau, dans un sens ou l'autre, entre une nappe et un cours d'eau. Suivant le niveau de la ligne d'eau ainsi que les saisons, la nappe alimente la rivière, ou inversement.

 

Cette campagne "relation nappes/rivières" se déroulera sur une année hydrologique, plus particulièrement entre novembre 2015 et décembre 2016.

Zones de suivi :

Nous souhaitons suivre entre 35-40 puits et forages afin de connaitre la hauteur du toit des nappes d’eaux. Nous allons également suivre 30 tronçons de rivières, représentant 30 stations. Nous souhaitons y étudier certaines variables comme la concentration en O2 dissous, le pH, la température, la turbidité, la vitesse de débit ainsi que la teneur en nitrates et nitrites.

Le choix des stations sera fait sur de nombreux critères cités ci-dessous :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette étude sera menée en deux phases :

 

  1. Une première phase en amont d’études cartographiques, en tenant compte de la sensibilité des sols au ruissellement et à l’infiltration, de la nature de la masse d’eau ainsi que des possibilités de transferts de polluants. Le but de cette phase est de comprendre les méchanismes d'échanges entre nappe d’eau et rivière le plus rigoureusement possible. Pour ce faire, nous allons employer la méthode de cartographie par analyse spatiale développée par l’école Nationale des Mines.

  2. Lors de la seconde phase, nous allons réaliser des études terrain pour compléter et vérifier les relations nappe/rivière misent en évidence lors de la phase cartographique.

 

Nous allons effectuer différentes mesures :

  • La hauteur du toit de la nappe, grâce aux puits et forages mis à disposition ;

  • Des relevés bathymétriques (profondeur et relief aquatique), ainsi que la nature du substratum et le faciès du lit mineur, grâce aux 30 stations de suivi des eaux de surface ;

  • L’évolution d'indicateurs : température des eaux de surfaces et le débit d’écoulement ;

  • L’évolution des flux de nitrates dans les eaux de surfaces à partir des débits d’écoulement et des concentrations en nitrates mesurées.

 

Nous souhaitons également effectuer des prélèvements aux sources et résurgences pour étudier les eaux de profondeurs. Il est en effet possible qu’aux endroits où la nappe charge la rivière en eau, certains polluants puissent être transférés de même.Ces prélèvements seront fait à 5 dates centrales au cours de l’année hydrologique, à partir de sources de résurgences ainsi que des puits et/ou forages.

 

Or, depuis la 5ème campagne de surveillance des eaux de Bourgogne, nous savons que les eaux souterraines de l’Yonne et plus particulièrement celles situées au sud-ouest d’Auxerre sont réglulièrement classées "à risque" (40-50 mg/L de nitrates) ou "polluées" (>50mg/L).

 

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